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Conjuguer les efforts pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles au Burundi
communiqué  Posté le 17:07 09-12-2024, modifié le 17:07 09-12-2024 par Tournons La Page

Durant cette campagne des 16 jours contre les violences faites aux femmes, Tournons La Page Burundi (TLP-Burundi) réaffirme son engagement à s’impliquer dans la lutte contre les violences faites aux femmes au Burundi. Cette mobilisation mondiale commence chaque année le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se termine le 10 décembre, Journée des droits de l’homme.

Télécharger la campagne des 16 jours d'activisme contre les violences faites aux femmes 

 Au Burundi, comme dans beaucoup d’autres pays, les femmes et les filles subissent toujours des discriminations et des violences dans plusieurs domaines : foyer, écoles, lieu de travail, communautés. Malgré les avancées réalisées, notamment grâce à des cadres juridiques et institutionnels renforcés, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour parvenir à une société sans violences pour les femmes et les filles.

Les femmes subissent diverses formes de violence, telles que les abus, les insultes, les menaces, les intimidations, les dévalorisations et stigmatisations, les violences physiques, les violences et harcèlements sexuels, les coups et blessures, y compris les morsures et brûlures, les harcèlements, les arrestations arbitraires, les meurtres et assassinats ciblés, les enlèvements, les disparitions forcées, les tortures,etc.  Les organisations des droits humains affirment que 4 femmes sur 10 ont connu l’une ou l’autre forme de violence au Burundi.

 Ces violences infligées à des femmes et des filles compromettent leur dignité et leur avenir, mais aussi fragilisent la cohésion sociale et la prospérité nationale.

Les auteurs de ces actes ignobles, dont des administratifs, les membres des corps des forces de défense et de sécurité, les autorités scolaires et sanitaires, jouissent d’une impunité dans la plupart des cas, ce qui renforce ainsi un climat d’insécurité et de peur généralisée.