Arrêté·e le 11 novembre 2017
Libéré·e le 27 avril 2021
Nestor Nibitanga, ancien responsable de l’Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH), a été arrêté le 11 novembre 2017 puis condamné pour « atteinte à la sûreté de l’État » le 13 août 2018 à 5 ans de prison ferme. Le défenseur des droits humains a été détenu durant quatre années au sein de la prison centrale de Murembwe à Rumonge, située dans le sud-ouest du Burundi. Il sera finalement libéré le 27 avril 2021 dans le cadre d’une grâce présidentielle après 4 années de détention arbitraire.
Arrêté·e le 13 juillet 2017
Libéré·e le 30 juin 2021
Le 13 juillet 2017, des dizaines de policiers font irruption au domicile de Germain Rukuki de l'Association des juristes catholiques du Burundi (AJCB) et de l'ACAT-Burundi. Il est d'abord détenu au Service national de renseignement où il est interrogé sans avocat avant d’être transféré à la prison surpeuplée de Ngozi. Il restera en détention préventive jusqu'à 29 avril 2018 où il est condamné à 32 ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’État » et « participation à un mouvement insurrectionnel ». Sa peine confirmée en appel le 17 juillet 2019. Après l'annulation de sa peine par la Cour Suprême du Burundi, la Cour d'appel de Ntahangwa le condamne à un an de prison le 21 juin 2021. Il sera finalement libéré le 30 juin 2021.
Arrêté·e le 13 octobre 2020
Toujours en prison
Membre de l'APRODEH, Tony Germain NKINA a été arrêté le 13 octobre 2020 dans la commune de Kabarore, province Kayanza. Condamné à 5 ans de prison par le tribunal de Grande instance de Kayanza le 15 juin 2021, sa condamnation est confirmée par le jugement de la cour d’appel de Ngoziau mois d’août. Il est depuis emprisonné au prison centrale de Ngozi.
Arrêté·e le 11 mars 2021
Libéré·e le 15 juillet 2021
Le Dr. Alexandre Ibacka Dzabana - coordonnateur de la Plateforme congolaise des ONG des droits humains et président de l’Association M22, un mouvement citoyen qui plaide pour le respect et la considération des droits civils et politiques dans le pays - a été arrêté jeudi 11 mars à Brazzaville, à dix jours de l'élection présidentielle en République du Congo. En effet, Dzabana a participé à l'organisation d'une manifestation pacifique, prévue pour le 6 mars 2021 mais interdite par les autorités, pour exiger un dialogue national inclusif et la libération des prisonniers politiques. Le gouvernement l'accuse de vouloir déstabiliser le processus électoral. Agé de 77 ans et souffrant d'hypertension, ses proches en France ont donné l'alerte le même jour auprès de l'Agence France Presse (AFP) inquiets pour son état de santé.
Poursuivi pour « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat », il a été remis en liberté provisoire le 13 juillet 2021, soit plus de 100 jours en prison après.
Arrêté·e le 25 mars 2021
Libéré·e le 15 juillet 2021
Christ DONGUI, coordinateur adjoint du mouvement citoyen Ras-Le-Bol, a été enlevé le 25 mars 2021 dans le « quartier plateaux des 15 ans » à Brazzaville par des éléments en civil puis conduit, lui aussi, au Centrale d’intelligence et de documentation, ex Direction générale de la surveillance du territoire, où il est resté pendant 11 jours d’être transféré vers la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Brazzaville.
Le 9 avril 2021, il est conduit devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Brazzaville, inculpé d’« atteinte à la sécurité intérieure de l’État » puis placé sous mandat de dépôt à la MAC de Brazzaville. Il sera finalement libéré le 15 juillet 2021.
Arrêté·e le 10 mars 2020
Libéré·e le 11 mars 2020
Arrêté·e le 10 mars 2020
Libéré·e le 11 mars 2020
Arrêté·e le 10 mars 2020
Libéré·e le 11 mars 2020
Arrêté·e le 10 mars 2020
Libéré·e le 11 mars 2020
Arrêté·e le 10 mars 2020
Libéré·e le 11 mars 2020
Arrêté·e le 10 mars 2020
Libéré·e le 10 mars 2020
Arrêté·e le 10 mars 2020
Libéré·e le 11 mars 2020
Arrêté·e le 10 mars 2020
Libéré·e le 11 mars 2020
Arrêté·e le 10 mars 2020
Libéré·e le 11 mars 2020
Arrêté·e le 10 mars 2020
Libéré·e le 11 mars 2020
Arrêté·e le 15 septembre 2015
Libéré·e le 23 septembre 2015
Les 14 et 15 septembre 2015, les membres du Réseau Dynamique Citoyenne ont organisé un atelier de lancement de la Campagne « Tournons La Page au Cameroun » sur le thème : « Gouvernance électorale et alternance démocratique » au Palais des sports de Yaoundé. Sur instruction du sous-préfet de Yaoundé 2ème, les travaux de cet atelier ont illégalement été interrompus et les participants violement dispersés (les T-shirts des participants ont été arrachés, le matériel des journalistes présents à l’événement et les téléphones de certains participants confisqués). Parce que selon lui : « La réunion a été jugée illégale car non déclarée aux autorités. » Six personnes ont ainsi été interpellées et conduites à la Délégation de la Sécurité Territoriale par les éléments des forces de l’ordre. Elles ont été entendues par les officiers de police de 10h à 17 heures, puis mises en cellule au Commissariat Central N°1 de Yaoundé avant d’être transférées au Groupement Mobile d’Intervention (GMI) où elles ont été détenues pendant 9 jours. Il s’agit de : Jean-Marc BIKOKO (Coordonnateur National de TLP-Cameroun ; Agnès Adélaïde METOUGOU, Séverin Le juste BIKOKO, Bénédicte Jessie BIKOKO, Yves Léonardo EPANGUE NDJALLA, François FOGNO FOTSO).
Depuis leur libération le 23 septembre 2015, ils/elles sont tourjours poursuivi.e.s en justice pour « manifestation illégale, réunion et rébellion simple ». Le procès a été reporté plusieurs fois principalement pour non comparution du Sous-préfet (Ministère Public), a vu son délibéré fixé au mois de juin 2017, rabattu à cause de l’affectation de Madame le juge en charge du dossier.
Lors de l’audience du 23 Août 2017, la nouvelle équipe du tribunal a décidé de la réouverture du débat. Le 10 janvier 2018, à l’occasion de la 17e audience, le procès a une fois de plus été reporté au 28 février 2018 pour la reprise des débats. Malheureusement et à la grande surprise de tous, l’affaire n’a pas été inscrite au rôle du jour. Le dit procès a été à chaque fois renvoyé pour non disposition du Dossier Administration du représentant de l’Administration. Nous sommes à plus d’une trentaine d’audiences à ce jour. Le prochaine audience est prévue pour le mois d’Août 2022.
Arrêté·e le 15 septembre 2015
Libéré·e le 23 septembre 2015
Les 14 et 15 septembre 2015, les membres du Réseau Dynamique Citoyenne ont organisé un atelier de lancement de la Campagne « Tournons La Page au Cameroun » sur le thème : « Gouvernance électorale et alternance démocratique » au Palais des sports de Yaoundé. Sur instruction du sous-préfet de Yaoundé 2ème, les travaux de cet atelier ont illégalement été interrompus et les participants violement dispersés (les T-shirts des participants ont été arrachés, le matériel des journalistes présents à l’événement et les téléphones de certains participants confisqués). Parce que selon lui : « La réunion a été jugée illégale car non déclarée aux autorités. » Six personnes ont ainsi été interpellées et conduites à la Délégation de la Sécurité Territoriale par les éléments des forces de l’ordre. Elles ont été entendues par les officiers de police de 10h à 17 heures, puis mises en cellule au Commissariat Central N°1 de Yaoundé avant d’être transférées au Groupement Mobile d’Intervention (GMI) où elles ont été détenues pendant 9 jours. Il s’agit de : Jean-Marc BIKOKO (Coordonnateur National de TLP-Cameroun ; Agnès Adélaïde METOUGOU, Séverin Le juste BIKOKO, Bénédicte Jessie BIKOKO, Yves Léonardo EPANGUE NDJALLA, François FOGNO FOTSO).
Depuis leur libération le 23 septembre 2015, ils/elles sont tourjours poursuivi.e.s en justice pour « manifestation illégale, réunion et rébellion simple ». Le procès a été reporté plusieurs fois principalement pour non comparution du Sous-préfet (Ministère Public), a vu son délibéré fixé au mois de juin 2017, rabattu à cause de l’affectation de Madame le juge en charge du dossier.
Lors de l’audience du 23 Août 2017, la nouvelle équipe du tribunal a décidé de la réouverture du débat. Le 10 janvier 2018, à l’occasion de la 17e audience, le procès a une fois de plus été reporté au 28 février 2018 pour la reprise des débats. Malheureusement et à la grande surprise de tous, l’affaire n’a pas été inscrite au rôle du jour. Le dit procès a été à chaque fois renvoyé pour non disposition du Dossier Administration du représentant de l’Administration. Nous sommes à plus d’une trentaine d’audiences à ce jour. Le prochaine audience est prévue pour le mois d’Août 2022.
Arrêté·e le 02 mars 2022
Toujours en prison
Jean-Rémy Yama - président de Dynamique unitaire, la plus grande coalition syndicale du Gabon et membre de Tournons La Page – est placé en détention arbitraire depuis le 2 mars dernier pour supposé abus de confiance. Or, aucune cour gabonaise a prononcé un jugement à l’encontre de Jean-Rémy Yama : il est donc présumé innocent.
En effet, la prochaine élection présidentielle se tiendra dans un an. Le président sortant, Ali Bongo – au pouvoir depuis octobre 2009 - a annoncé qu’il sera candidat pour un troisième mandat en 2023. Depuis 2016, Tournons La Page et ses partenaires gabonais se sont mobilisés pour promouvoir l'alternance démocratique au Gabon.
C'est donc pour son engagement syndical que Jean-Rémy Yama est visé. La preuve : il est bénéficiaire d’une liberté provisoire actée le 10 juin 2022. Cependant, le Procureur de la République, André Patrick Roponat, a ignoré cette décision et Jean-Rémy Yama est toujours en prison.
Tournons La Page, via le fonds d'urgence du programme Protection, appuie les avocats et la famille de Jean-Rémy Yama. Mais son état de santé se détériore rapidement et il nécessite une prise en charge hospitalière urgente.
Arrêté·e le 12 octobre 2019
Libéré·e le 28 novembre 2019
MM. Abdourahamane Sanoh, Ibrahima Diallo, Sékou Koundouno, Mamadou Baïlo Barry, Alpha Soumah, Abdoulaye Oumou Sow et MamadouBobo Bah ont été arrêtés le 12 octobre 2019, alors qu’ils avaient appelé à manifester à compter du 14 octobre, pour protester contre la réformeconstitutionnelle qui permettrait au Président Alpha Condé de se présenter pourun troisième mandat présidentiel consécutif en 2020. Le lieu de détention desprévenus est resté inconnu pendant plus de 24 heures, pendant lesquelles lesprévenus n’ont eu accès ni à leur famille ni à leurs avocats.
Le procès des prévenus a démarré le 16 octobre 2019, avant d’être renvoyé au 18 octobre. MM. Sékou Koundouno et IbrahimaDiallo ont tous deux affirmé devant le juge avoir été kidnappés lors d’uneréunion au domicile de M. Abdourahamane Sanoh, par des hommes armés et cagoulés, qui les ont emmenés à la « villa 26 », la base des Renseignements généraux guinéens, ainsi que dans les locaux de la Compagnie mobile d’intervention et de sécurité (CMIS) numéro 5 de Dubréka et aux locaux de la CMIS de la Cimenterie. M. Ibrahima Diallo a également affirmé avoir fait l’objet de mauvais traitements pendant sa détention : il a par exemple dû passer sa première nuit de détention sur une chaise, s’est vu arracher son alliance, et refuser la nourriture qui lui avait été apportée par son épouse.
Le 22 octobre 2019, le Tribunal de première instance de Dixinn à Conakry a condamné M. Abdourahamane Sanoh à un an deprison ferme. MM. Ibrahima Diallo, Sékou Koundouno, Mamadou Baïlo Barry etAlpha Soumah, ont été condamnés à six mois de prison ferme. MM. Abdoulaye OumouSow et Mamadou Bobo Bah ont quant à eux été relaxés par le tribunal. Lesavocats de la défense ont fait appel de ce jugement, tout comme le Procureur,qui avait requis la peine maximale de cinq ans de prison.
Le 28 novembre 2019, la Cour d’appel de Conakry a ordonné leur libération conditionnelle suite à la demande des avocats de la défense. Ils ont été libérésle jour même de la prison centrale de Guinée.
Arrêté·e le 12 octobre 2019
Libéré·e le 28 novembre 2019
MM. Abdourahamane Sanoh, Ibrahima Diallo, Sékou Koundouno, Mamadou Baïlo Barry, Alpha Soumah, Abdoulaye Oumou Sow et MamadouBobo Bah ont été arrêtés le 12 octobre 2019, alors qu’ils avaient appelé à manifester à compter du 14 octobre, pour protester contre la réformeconstitutionnelle qui permettrait au Président Alpha Condé de se présenter pourun troisième mandat présidentiel consécutif en 2020. Le lieu de détention desprévenus est resté inconnu pendant plus de 24 heures, pendant lesquelles lesprévenus n’ont eu accès ni à leur famille ni à leurs avocats.
Le procès des prévenus a démarré le 16 octobre 2019, avant d’être renvoyé au 18 octobre. MM. Sékou Koundouno et IbrahimaDiallo ont tous deux affirmé devant le juge avoir été kidnappés lors d’uneréunion au domicile de M. Abdourahamane Sanoh, par des hommes armés et cagoulés, qui les ont emmenés à la « villa 26 », la base des Renseignements généraux guinéens, ainsi que dans les locaux de la Compagnie mobile d’intervention et de sécurité (CMIS) numéro 5 de Dubréka et aux locaux de la CMIS de la Cimenterie. M. Ibrahima Diallo a également affirmé avoir fait l’objet de mauvais traitements pendant sa détention : il a par exemple dû passer sa première nuit de détention sur une chaise, s’est vu arracher son alliance, et refuser la nourriture qui lui avait été apportée par son épouse.
Le 22 octobre 2019, le Tribunal de première instance de Dixinn à Conakry a condamné M. Abdourahamane Sanoh à un an deprison ferme. MM. Ibrahima Diallo, Sékou Koundouno, Mamadou Baïlo Barry etAlpha Soumah, ont été condamnés à six mois de prison ferme. MM. Abdoulaye OumouSow et Mamadou Bobo Bah ont quant à eux été relaxés par le tribunal. Lesavocats de la défense ont fait appel de ce jugement, tout comme le Procureur,qui avait requis la peine maximale de cinq ans de prison.
Le 28 novembre 2019, la Cour d’appel de Conakry a ordonné leur libération conditionnelle suite à la demande des avocats de la défense. Ils ont été libérésle jour même de la prison centrale de Guinée.
Arrêté·e le 12 octobre 2019
Libéré·e le 28 novembre 2019
MM. Abdourahamane Sanoh, Ibrahima Diallo, Sékou Koundouno, Mamadou Baïlo Barry, Alpha Soumah, Abdoulaye Oumou Sow et MamadouBobo Bah ont été arrêtés le 12 octobre 2019, alors qu’ils avaient appelé à manifester à compter du 14 octobre, pour protester contre la réformeconstitutionnelle qui permettrait au Président Alpha Condé de se présenter pourun troisième mandat présidentiel consécutif en 2020. Le lieu de détention desprévenus est resté inconnu pendant plus de 24 heures, pendant lesquelles lesprévenus n’ont eu accès ni à leur famille ni à leurs avocats.
Le procès des prévenus a démarré le 16 octobre 2019, avant d’être renvoyé au 18 octobre. MM. Sékou Koundouno et IbrahimaDiallo ont tous deux affirmé devant le juge avoir été kidnappés lors d’uneréunion au domicile de M. Abdourahamane Sanoh, par des hommes armés et cagoulés, qui les ont emmenés à la « villa 26 », la base des Renseignements généraux guinéens, ainsi que dans les locaux de la Compagnie mobile d’intervention et de sécurité (CMIS) numéro 5 de Dubréka et aux locaux de la CMIS de la Cimenterie. M. Ibrahima Diallo a également affirmé avoir fait l’objet de mauvais traitements pendant sa détention : il a par exemple dû passer sa première nuit de détention sur une chaise, s’est vu arracher son alliance, et refuser la nourriture qui lui avait été apportée par son épouse.
Le 22 octobre 2019, le Tribunal de première instance de Dixinn à Conakry a condamné M. Abdourahamane Sanoh à un an deprison ferme. MM. Ibrahima Diallo, Sékou Koundouno, Mamadou Baïlo Barry etAlpha Soumah, ont été condamnés à six mois de prison ferme. MM. Abdoulaye OumouSow et Mamadou Bobo Bah ont quant à eux été relaxés par le tribunal. Lesavocats de la défense ont fait appel de ce jugement, tout comme le Procureur,qui avait requis la peine maximale de cinq ans de prison.
Le 28 novembre 2019, la Cour d’appel de Conakry a ordonné leur libération conditionnelle suite à la demande des avocats de la défense. Ils ont été libérésle jour même de la prison centrale de Guinée.
Arrêté·e le 06 mars 2020
Libéré·e le 13 mars 2020
Le 6 mars 2020, MM. Ibrahima Diallo, coordinateur de Tournons la page (TLP) en Guinée et responsable des opérations du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), ainsi que de Sékou Koundouno, coordinateur du Balai citoyen Guinée et responsable de la planification du FNDC, ont été arrêtés à leur domicile de Conakry par des agents des forces de sécurité portant des cagoules, avant d’être emmenés à la Direction générale de la police judiciaire de Conakry. Les deux défenseurs n’ont eu accès à leurs avocats qu’après 48 heures de détention provisoire, et ont donc été entendus dans les locaux de la police en l’absence de leurs avocats.
Le 9 mars 2020, MM. Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno ont été déférés devant le tribunal de la commune de Dixinn, et inculpés par un juge d’instruction d’ « outrage à agent », « violence et voies de faits » (article 658 et suivants du Code pénal) et « production, diffusion et mise à disposition d’autrui de données de nature à troubler la sécurité publique ou à porter atteinte a à la dignité humaine » (articles 31, 32 et suivants de la Loi 037 portant sur la cyber-sécurité).
Le 12 mars 2020, la première chambre de contrôle de l’instruction de la Cour d’appel de Conakry a ordonné la relaxe et remise en liberté de MM. Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno, infirmant la décision du juge d’instruction du 6ème cabinet du Tribunal de première instance de Mafanco. Les deux défenseurs ont été effectivement libérés le lendemain, le 13 mars 2020, mais restent sous contrôle judiciaire : ils doivent se présenter une fois par semaine au cabinet du juge d’instruction en charge de l’affaire.
Peu de temps avant leur arrestation, MM. Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno avaient animé une conférence de presse à Conakry pour dénoncer les arrestations arbitraires dont sont victimes les membres du FNDC depuis octobre 2019.
Arrêté·e le 07 mars 2020
Libéré·e le 13 mars 2020
Le 6 mars 2020, MM. Ibrahima Diallo, coordinateur de Tournons la page (TLP) en Guinée et responsable des opérations du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), ainsi que de Sékou Koundouno, coordinateur du Balai citoyen Guinée et responsable de la planification du FNDC, ont été arrêtés à leur domicile de Conakry par des agents des forces de sécurité portant des cagoules, avant d’être emmenés à la Direction générale de la police judiciaire de Conakry. Les deux défenseurs n’ont eu accès à leurs avocats qu’après 48 heures de détention provisoire, et ont donc été entendus dans les locaux de la police en l’absence de leurs avocats.
Le 9 mars 2020, MM. Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno ont été déférés devant le tribunal de la commune de Dixinn, et inculpés par un juge d’instruction d’ « outrage à agent », « violence et voies de faits » (article 658 et suivants du Code pénal) et « production, diffusion et mise à disposition d’autrui de données de nature à troubler la sécurité publique ou à porter atteinte a à la dignité humaine » (articles 31, 32 et suivants de la Loi 037 portant sur la cyber-sécurité).
Le 12 mars 2020, la première chambre de contrôle de l’instruction de la Cour d’appel de Conakry a ordonné la relaxe et remise en liberté de MM. Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno, infirmant la décision du juge d’instruction du 6ème cabinet du Tribunal de première instance de Mafanco. Les deux défenseurs ont été effectivement libérés le lendemain, le 13 mars 2020, mais restent sous contrôle judiciaire : ils doivent se présenter une fois par semaine au cabinet du juge d’instruction en charge de l’affaire.
Peu de temps avant leur arrestation, MM. Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno avaient animé une conférence de presse à Conakry pour dénoncer les arrestations arbitraires dont sont victimes les membres du FNDC depuis octobre 2019.
Arrêté·e le 29 septembre 2020
Libéré·e le 07 septembre 2021
Dans la matinée du Mardi 29 Septembre 2020, nouvelle journée de mobilisation du FNDC contre le troisième mandat d’Alpha CONDÉ, Oumar SYLLA, alias Foniké Menguè, Coordinateur Adjoint de Tournons La Page Guinée et Responsable de la mobilisation et des actions du FNDC a été violenté et kidnappé par la police guinéenne dans la commune de Matoto. Il a été inculpé pour attroupement illégal et placé sous mandat de dépôt à la prison civile de Conakry.
Le 28 janvier 2021, Oumar Sylla avait été condamné à 11 mois de prison pour son travail en faveur de la constitution et des droits humains en Guinée. Il avait été inculpé de ‘’rassemblement illégal, de trouble à l'ordre public, d'atteinte à la sécurité de l'État et de destruction de biens publics.’
Le 7 septembre 2021, Oumar Sylla a été libéré de prison par décret suite au coup d'État militaire du 5 septembre 2021.
Arrêté·e le 05 juillet 2022
Libéré·e le 08 juillet 2022
Le 5 juillet 2022 à 14h, Billo Bah (responsable du pôle jeunes de TLP-Guinée), Oumar Sylla (alias Foniké Mengué, coordinateur adjoint de TLP-Guinée) et Djanii Alpha (artiste et responsable de la promotion de la citoyenneté active du FNDC) ont été violemment arrêtés et traînés de force dans des véhicules pick-ups par la deuxième Brigade de Répression du Banditisme (BRB). Au moment de leur arrestation, ils animaient une conférence de presse pour commenter l’actualité socio-politique en lien avec les dernières conclusions de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au siège du FNDC. Ils ont ensuite été conduits à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Pendant leur garde à vue, Oumar Sylla et Billo Bah ont été accusés d’outrage à magistrat et de non-respect de la justice, alors que Djanii Alpha a été entendu pour injures. Les activistes sont déférés dans la journée au tribunal de première instance de Dixinn. Des poursuites avaient déjà été engagées le 4 juillet par le procureur général Charles Wright contre Oumar Sylla et Billo Bah pour avoir prétendument produit et diffusé par le biais d’un système informatique des propos jugés : « injurieux à l’encontre des membres du Conseil National de la Transition ».
Vendredi 8 juillet, lors de leur audience, le président du tribunal Ousmane Simakan a déclaré que les 3 activistes sont « non coupables des faits d’injures publiques, d’outrage à magistrat, troubles à l’ordre public et à la sécurité publique » et a ordonné leur libération. Leur libération n’aurait pas été possible sans la mobilisation de la société civile guinéenne.
Arrêté·e le 05 juillet 2022
Libéré·e le 08 juillet 2022
Le 5 juillet 2022 à 14h, Oumar Sylla (alias Foniké Mengué, coordinateur adjoint de TLP-Guinée), Billo Bah (responsable du pôle jeunes de TLP-Guinée) et Djanii Alpha (artiste et responsable de la promotion de la citoyenneté active du FNDC) ont été violemment arrêtés et traînés de force dans des véhicules pick-ups par la deuxième Brigade de Répression du Banditisme (BRB). Au moment de leur arrestation, ils animaient une conférence de presse pour commenter l’actualité socio-politique en lien avec les dernières conclusions de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au siège du FNDC. Ils ont ensuite été conduits à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Pendant leur garde à vue, Oumar Sylla et Billo Bah ont été accusés d’outrage à magistrat et de non-respect de la justice, alors que Djanii Alpha a été entendu pour injures. Les activistes sont déférés dans la journée au tribunal de première instance de Dixinn. Des poursuites avaient déjà été engagées le 4 juillet par le procureur général Charles Wright contre Oumar Sylla et Billo Bah pour avoir prétendument produit et diffusé par le biais d’un système informatique des propos jugés : « injurieux à l’encontre des membres du Conseil National de la Transition ».
Vendredi 8 juillet, lors de leur audience, le président du tribunal Ousmane Simakan a déclaré que les 3 activistes sont « non coupables des faits d’injures publiques, d’outrage à magistrat, troubles à l’ordre public et à la sécurité publique » et a ordonné leur libération. Leur libération n’aurait pas été possible sans la mobilisation de la société civile guinéenne.
Arrêté·e le 30 juillet 2022
Toujours en prison
Oumar SYLLA, alias Foniké Menguè, coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) et coordinateur adjoint de Tournons La Page Guinée (TLP-Guinée), a été arrêté à son domicile vers 1h40 du matin, le 30 juillet par des militaires et gendarmes encagoulés et lourdement armés puis emmenés vers une destination inconnue. Pendant toute la journée, la famille d’Oumar SYLLA n’a pas été informée de sa localisation. Ce n’est qu’à partir de 15 heures que nous avons été informés qu’il était détenu au haut commandement de la gendarmerie. Cette arrestation, en plus d’être arbitraire, est absolument illégale. La loi guinéenne interdit en effet toute arrestation à domicile entre 21h et 6h du matin.
Cette arrestation et celle d'Ibrahima Diallo, arrêté le même jour vers 18 heures, surviennent alors que des violences ont de nouveau éclaté à Conakry, à la suite de l’interdiction par les autorités d’une série de rassemblements organisés par le FNDC à partir du 23 juin pour dénoncer la gestion unilatérale de la transition par la Junte militaire. Lors du dernier rassemblement du 28 juillet, les forces de l’ordre ont rapporté 12 blessés dans leurs rangs et l’interpellation de 85 personnes. Selon le FNDC, quatre personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par balle, dont 5 actuellement en situation critique. La violente répression du régime a pour objectifs de museler toute voix discordante et de décourager les citoyens et citoyennes à se mobiliser.
Arrêté·e le 30 juillet 2022
Toujours en prison
Après Oumar SYLLA, Ibrahima DIALLO, coordinateur de TLP-Guinée et responsable des opérations du FNDC, a été arrêté aux environs de 18h à son domicile le 30 juillet, par des militaires et gendarmes encagoulés et lourdement armés puis emmenés vers le haut commandement de la gendarmerie. Là-bas il rejoindra Oumar SYLLA, coordinateur du FNDC et coordinateur adjoint de TLP Guinée, arrêté le même jour vers 1h40 du matin à son domicile.
Cette arrestation et celle d'Oumar SYLLA surviennent alors que des violences ont de nouveau éclaté à Conakry, à la suite de l’interdiction par les autorités d’une série de rassemblements organisés par le FNDC à partir du 23 juin pour dénoncer la gestion unilatérale de la transition par la Junte militaire. Lors du dernier rassemblement du 28 juillet, les forces de l’ordre ont rapporté 12 blessés dans leurs rangs et l’interpellation de 85 personnes. Selon le FNDC, quatre personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par balle, dont 5 actuellement en situation critique. La violente répression du régime a pour objectifs de museler toute voix discordante et de décourager les citoyens et citoyennes à se mobiliser.
Arrêté·e le 17 mars 2017
Libéré·e le 23 mars 2017
Seyni HAROUNA, premier secrétaire général adjoint du SYNACEB, a co-signé le 13 décembre 2016, un communiqué conjoint de la synergie d’action entre syndicats de l’éducation et le gouvernement. Il est arrêté le 17 mars 2017 pour « usurpation de titre et qualité d’enseignant » et libéré le 23 mars 2017, le procureur n’ayant déclenché aucune poursuite pour insuffisance de preuves.
Arrêté·e le 05 avril 2017
Libéré·e le 18 avril 2017
Enseignant, devenu coordonnateur de Tournons La Page Niger (TLP-Niger), il est arrêté à son domicile par des forces de police qui ne lui ont montré ni mandat d’arrêt ni motif d’arrestation, accusé de « concussion » et de n’avoir jamais pris son service tout en percevant son salaire. Ce, alors qu’il avait demandé à plusieurs reprises par courrier d’être affecté sans jamais avoir de réponses. Il est relâché le 18 avril 2017 après que le juge ait déclaré que les faits n’étaient pas constitués et qu’il n’y avait pas matière à poursuites.
Arrêté·e le 20 mai 2017
Libéré·e le 22 mai 2017
Ali IDRISSA NANI, est arrêté vers 16h dans son jardin à la périphérie de Niamey par six policiers pour être emmené à la police judiciaire après avoir accordé des interviews pour dénoncer les interdictions de manifestation. Accusé d’ « incitation à la violence et trouble à l’ordre public », il sera libéré vers 23h après un long interrogatoire. Reconvoqué à la police judiciaire le 22 mai 2017 et interrogé de 9h à 15h, il a été notifié qu’une enquête pour « incitation à la révolte » le visant restait ouverte.
Arrêté·e le 22 juin 2017
Libéré·e le 21 juillet 2017
Gamatié Mahamadou YASSAMBOU est après avoir critiqué sur Facebook les arrestations et procès des journalistes et des acteurs de la société civile tout en dénonçant la corruption dans la magistrature et une justice à deux vitesses. Il est accusé de « discrédit sur un corps constitué » et « outrage à magistrat ». Incarcéré à la prison civile de Niamey, il sera jugé puis relaxé le 21 juillet 2017.
Arrêté·e le 30 octobre 2017
Libéré·e le 24 novembre 2017
Les activistes Abass Abdoul Aziz Tanko, Abdoulaye Harouna, Djibo Issa ont été arrêtés le 30 octobre 2017, au lendemain d’une manifestation dispersée par les forces de sécurité. Placés sous mandat de dépôt le 2 novembre, ils ont été accusés de participation à une manifestation interdite, d’attroupement armé, de vol et complicité de vol.
La manifestation avait été initiée par un collectif d’organisations de la société civile avec pour objet de dénoncer le projet de loi des finances 2018. Le collectif avait fait appel à Abass Abdoul Aziz Tanko - le président de l’Association de défense des droits des consommateurs des technologies de l’information, de la communication et de l’énergie (ACTICE) - et à Abdoulaye Harouna et Djibo Issa pour rédiger, signer et déposer une déclaration de manifestation auprès de la mairie centrale de Niamey.
Le jour du rassemblement, un groupe de manifestants a commencé à proférer des injures et à crier pour inciter à une marche vers la Place de la Concertation. Selon les informations obtenues par Amnesty International, Abass Abdoul Aziz Tanko a pris la parole pour dégager la responsabilité des organisateurs de « tout ce qui pourrait arriver ». La manifestation finira par être dispersée par les forces de sécurité qui ont fait usage de grenades lacrymogènes. L’Association ACTICE a en outre été dissoute le lendemain et interdite de toute activité sur l’étendue du territoire par un arrêté du ministre de l’intérieur. Selon les informations obtenues par Amnesty International auprès de leur avocat, aucun des trois activistes arrêtés n'a ni appelé ni participé aux violences.
Une vingtaine de personnes dont six mineurs ont été arrêtées le jour de la manifestation. Elles seront également jugées en flagrant délit ce 10 novembre.
Le 17 novembre 2017, le procureur requiert 5 ans de prison ferme et une amende de 100 000 francs CFA (environ 150€) chacun. Le 30 octobre 2017, le ministère de l’Intérieur émet un arrêté interdisant à l’organisation d’opérer sur le territoire national (Cf. Annexe 5). Dans la soirée du 24 novembre 2017, le juge du Tribunal de Grande Instance de Niamey, jugeant que les faits ne sont pas constitués, ordonne la libération des trois activistes et la restitution de tous leurs biens. Le procureur refuse et fait appel. L’affaire est devant la Cour d’Appel depuis, les charges pesant toujours contre eux. Malgré une sollicitation, la Cour Constitutionnelle a refusé de se prononcer sur ce cas.
Arrêté·e le 30 octobre 2017
Libéré·e le 24 novembre 2017
Les activistes Abass Abdoul Aziz Tanko, Abdoulaye Harouna, Djibo Issa ont été arrêtés le 30 octobre 2017, au lendemain d’une manifestation dispersée par les forces de sécurité. Placés sous mandat de dépôt le 2 novembre, ils ont été accusés de participation à une manifestation interdite, d’attroupement armé, de vol et complicité de vol.
La manifestation avait été initiée par un collectif d’organisations de la société civile avec pour objet de dénoncer le projet de loi des finances 2018. Le collectif avait fait appel à Abass Abdoul Aziz Tanko - le président de l’Association de défense des droits des consommateurs des technologies de l’information, de la communication et de l’énergie (ACTICE) - et à Abdoulaye Harouna et Djibo Issa pour rédiger, signer et déposer une déclaration de manifestation auprès de la mairie centrale de Niamey.
Le jour du rassemblement, un groupe de manifestants a commencé à proférer des injures et à crier pour inciter à une marche vers la Place de la Concertation. Selon les informations obtenues par Amnesty International, Abass Abdoul Aziz Tanko a pris la parole pour dégager la responsabilité des organisateurs de « tout ce qui pourrait arriver ». La manifestation finira par être dispersée par les forces de sécurité qui ont fait usage de grenades lacrymogènes. L’Association ACTICE a en outre été dissoute le lendemain et interdite de toute activité sur l’étendue du territoire par un arrêté du ministre de l’intérieur. Selon les informations obtenues par Amnesty International auprès de leur avocat, aucun des trois activistes arrêtés n'a ni appelé ni participé aux violences.
Une vingtaine de personnes dont six mineurs ont été arrêtées le jour de la manifestation. Elles seront également jugées en flagrant délit ce 10 novembre.
Le 17 novembre 2017, le procureur requiert 5 ans de prison ferme et une amende de 100 000 francs CFA (environ 150€) chacun. Le 30 octobre 2017, le ministère de l’Intérieur émet un arrêté interdisant à l’organisation d’opérer sur le territoire national (Cf. Annexe 5). Dans la soirée du 24 novembre 2017, le juge du Tribunal de Grande Instance de Niamey, jugeant que les faits ne sont pas constitués, ordonne la libération des trois activistes et la restitution de tous leurs biens. Le procureur refuse et fait appel. L’affaire est devant la Cour d’Appel depuis, les charges pesant toujours contre eux. Malgré une sollicitation, la Cour Constitutionnelle a refusé de se prononcer sur ce cas.
Arrêté·e le 30 octobre 2017
Libéré·e le 24 novembre 2017
Les activistes Abass Abdoul Aziz Tanko, Abdoulaye Harouna, Djibo Issa ont été arrêtés le 30 octobre 2017, au lendemain d’une manifestation dispersée par les forces de sécurité. Placés sous mandat de dépôt le 2 novembre, ils ont été accusés de participation à une manifestation interdite, d’attroupement armé, de vol et complicité de vol.
La manifestation avait été initiée par un collectif d’organisations de la société civile avec pour objet de dénoncer le projet de loi des finances 2018. Le collectif avait fait appel à Abass Abdoul Aziz Tanko - le président de l’Association de défense des droits des consommateurs des technologies de l’information, de la communication et de l’énergie (ACTICE) - et à Abdoulaye Harouna et Djibo Issa pour rédiger, signer et déposer une déclaration de manifestation auprès de la mairie centrale de Niamey.
Le jour du rassemblement, un groupe de manifestants a commencé à proférer des injures et à crier pour inciter à une marche vers la Place de la Concertation. Selon les informations obtenues par Amnesty International, Abass Abdoul Aziz Tanko a pris la parole pour dégager la responsabilité des organisateurs de « tout ce qui pourrait arriver ». La manifestation finira par être dispersée par les forces de sécurité qui ont fait usage de grenades lacrymogènes. L’Association ACTICE a en outre été dissoute le lendemain et interdite de toute activité sur l’étendue du territoire par un arrêté du ministre de l’intérieur. Selon les informations obtenues par Amnesty International auprès de leur avocat, aucun des trois activistes arrêtés n'a ni appelé ni participé aux violences.
Une vingtaine de personnes dont six mineurs ont été arrêtées le jour de la manifestation. Elles seront également jugées en flagrant délit ce 10 novembre.
Le 17 novembre 2017, le procureur requiert 5 ans de prison ferme et une amende de 100 000 francs CFA (environ 150€) chacun. Le 30 octobre 2017, le ministère de l’Intérieur émet un arrêté interdisant à l’organisation d’opérer sur le territoire national (Cf. Annexe 5). Dans la soirée du 24 novembre 2017, le juge du Tribunal de Grande Instance de Niamey, jugeant que les faits ne sont pas constitués, ordonne la libération des trois activistes et la restitution de tous leurs biens. Le procureur refuse et fait appel. L’affaire est devant la Cour d’Appel depuis, les charges pesant toujours contre eux. Malgré une sollicitation, la Cour Constitutionnelle a refusé de se prononcer sur ce cas.
Arrêté·e le 25 mars 2018
Libéré·e le 24 juillet 2018
Arrêté·e le 25 mars 2018
Libéré·e le 24 juillet 2018
Arrêté·e le 15 avril 2018
Libéré·e le 05 octobre 2018
Arrêté·e le 02 juillet 2018
Libéré·e le 05 octobre 2018
Karim TONKO, membre de TLP-Niger est arrêté pour « organisation et participation à une manifestation interdite, complicité de violences, agression et destruction de biens » à Niamey et envoyé à la prison de Say. Après de nombreux reports du procès, ils sera libéré le 5 octobre 2018 après que le juge aura considéré que les faits n’étaient pas constitués. Le procureur a alors fait appel de la décision. Jusque-là et après trois reports, le procès ne s’est pas encore tenu à la Cour d’Appel. Selon l’article 100 du Code Pénal, il risque « un emprisonnement de deux à six mois et d’une amende de 50.000 à 300.000 francs, ou de l’une de ces deux peines seulement » (environ 75 à 450€).
Arrêté·e le 17 avril 2018
Libéré·e le 20 novembre 2019
Après avoir dénoncé dans les médias les interdictions de manifestations pour la société civile et non pour les partis politiques, « s’il y a insécurité, c’est pour tout le monde », Elh Mahamane Ilia Dan MALAM dit Sadat, membre de TLP-Niger, est convoqué à la police de Zinder. Kadri May DAWA, président du PNDS-Tarayya, section de Zinder, avait alors porté plainte contre lui pour injure par voie de presse, délit dépénalisé depuis 2011.
Connaissant cela, le procureur Chaibou MOUSSA a alors fait une requalification de la plainte en « complot contre la sûreté de l’État avec appel à mouvement insurrectionnel », devenant lui-même plaignant.
Le 6 mai 2018, il est envoyé loin de sa famille dans la prison de Matameye (localité à 85km de Zinder), il y restera jusqu’au 20 novembre 2019, soit plus de 19 mois sans jugement alors que la durée maximale de détention préventive au Niger est de 12 mois. Sadat a été libéré pour vice de forme mais le procureur a fait un appel en cassation le 21 novembre 2019. Depuis, la procédure est toujours en cours et les charges continuent de peser sur lui.
Le 23 septembre 2019, l’avocat de Sadat, envoie une requête à la Cour de justice de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour porter plainte contre l’État du Niger pour violation des droits humains et demander la libération de son client et une juste réparation des préjudices subis. Le 22 juin 2021, la Cour condamne l’État nigérien « compte tenu de la gravité des droits violés et de leurs conséquences pour le requérant, [à payer à Sadat], à titre de réparation des préjudices immatériels qu’il a subis, le montant 50.000.000 (cinquante millions) FCFA » (environ 75 000€).
Arrêté·e le 15 mars 2020
Libéré·e le 29 septembre 2020
Une manifestation contre les détournements de fonds au Ministère de la Défense nationale violemment dispersés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui ont lancé des grenades lacrymogènes sur la foule dont une serait tombée sur une toile du marché de Tagabati, y mettant le feu et causant la mort d’au moins trois personnes.
Les FDS ont alors procédé à l’arrestation de 16 personnes sur le lieu de la manifestation ou à leur domicile entre le 15 et le 17 mars 2020. À certains, il leur était reproché d’avoir participé à une manifestation interdite (alors même qu’aucun arrêté d’interdiction n’avait été pris) et à d’autres une complicité d’homicide en lien avec la mort de trois personnes en marge de la manifestation. Neuf des personnes arrêtées seront relâchées quatre jours plus tard.
Arrêté·e le 15 mars 2020
Libéré·e le 30 septembre 2020
Une manifestation contre les détournements de fonds au Ministère de la Défense nationale violemment dispersés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui ont lancé des grenades lacrymogènes sur la foule dont une serait tombée sur une toile du marché de Tagabati, y mettant le feu et causant la mort d’au moins trois personnes.
Les FDS ont alors procédé à l’arrestation de 16 personnes sur le lieu de la manifestation ou à leur domicile entre le 15 et le 17 mars 2020. À certains, il leur était reproché d’avoir participé à une manifestation interdite (alors même qu’aucun arrêté d’interdiction n’avait été pris) et à d’autres une complicité d’homicide en lien avec la mort de trois personnes en marge de la manifestation. Neuf des personnes arrêtées seront relâchées quatre jours plus tard.
Arrêté·e le 15 mars 2020
Libéré·e le 30 septembre 2020
Une manifestation contre les détournements de fonds au Ministère de la Défense nationale violemment dispersés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui ont lancé des grenades lacrymogènes sur la foule dont une serait tombée sur une toile du marché de Tagabati, y mettant le feu et causant la mort d’au moins trois personnes.
Les FDS ont alors procédé à l’arrestation de 16 personnes sur le lieu de la manifestation ou à leur domicile entre le 15 et le 17 mars 2020. À certains, il leur était reproché d’avoir participé à une manifestation interdite (alors même qu’aucun arrêté d’interdiction n’avait été pris) et à d’autres une complicité d’homicide en lien avec la mort de trois personnes en marge de la manifestation. Neuf des personnes arrêtées seront relâchées quatre jours plus tard, Moudi MOUSSA, coordinateur de TLP-Niamey, est envoyé à la prison de Kollo de la région de Tillabéri, loin de sa famille et dans une région qui connaît des attaques djihadistes quasi-hebdomadaires. Il sera finalement libéré sans jugement le 30 septembre 2020. Il était, depuis le 15 septembre 2020, considéré comme un « prisonnier de conscience » par Amnesty International. Sa libération reste conditionnelle: les charges d’ « organisation d’une manifestation interdite et complicité de destructions de biens publics, incendies volontaires et homicides involontaires » qui pèsent sur lui n’ont pas été levées et il est toujours sous le joug d’une procédure criminelle. Il encoure jusqu’à 4 ans d’emprisonnement et 300 000 francs CFA (environ 450€) d’amende.
Arrêté·e le 15 mars 2020
Libéré·e le 30 avril 2020
Une manifestation contre les détournements de fonds au Ministère de la Défense nationale violemment dispersés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui ont lancé des grenades lacrymogènes sur la foule dont une serait tombée sur une toile du marché de Tagabati, y mettant le feu et causant la mort d’au moins trois personnes.
Les FDS ont alors procédé à l’arrestation de 16 personnes sur le lieu de la manifestation ou à leur domicile entre le 15 et le 17 mars 2020. À certains, il leur était reproché d’avoir participé à une manifestation interdite (alors même qu’aucun arrêté d’interdiction n’avait été pris) et à d’autres une complicité d’homicide en lien avec la mort de trois personnes en marge de la manifestation. Neuf des personnes arrêtées seront relâchées quatre jours plus tard.
Arrêté·e le 15 mars 2020
Libéré·e le 19 mars 2020
Une manifestation contre les détournements de fonds au Ministère de la Défense nationale violemment dispersés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui ont lancé des grenades lacrymogènes sur la foule dont une serait tombée sur une toile du marché de Tagabati, y mettant le feu et causant la mort d’au moins trois personnes.
Les FDS ont alors procédé à l’arrestation de 16 personnes sur le lieu de la manifestation ou à leur domicile entre le 15 et le 17 mars 2020. À certains, il leur était reproché d’avoir participé à une manifestation interdite (alors même qu’aucun arrêté d’interdiction n’avait été pris) et à d’autres une complicité d’homicide en lien avec la mort de trois personnes en marge de la manifestation. Il sera relâché quatre jours plus tard.
Arrêté·e le 09 avril 2020
Libéré·e le 14 avril 2020
Une manifestation contre les détournements de fonds au Ministère de la Défense nationale violemment dispersés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui ont lancé des grenades lacrymogènes sur la foule dont une serait tombée sur une toile du marché de Tagabati, y mettant le feu et causant la mort d’au moins trois personnes.
Les FDS ont alors procédé à l’arrestation de 16 personnes sur le lieu de la manifestation ou à leur domicile entre le 15 et le 17 mars 2020. À certains, il leur était reproché d’avoir participé à une manifestation interdite (alors même qu’aucun arrêté d’interdiction n’avait été pris) et à d’autres une complicité d’homicide en lien avec la mort de trois personnes en marge de la manifestation. Il sera relâché quatre jours plus tard.
Arrêté·e le 23 avril 2020
Libéré·e le 19 mai 2020
Une manifestation contre les détournements de fonds au Ministère de la Défense nationale violemment dispersés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui ont lancé des grenades lacrymogènes sur la foule dont une serait tombée sur une toile du marché de Tagabati, y mettant le feu et causant la mort d’au moins trois personnes.
Les FDS ont alors procédé à l’arrestation de 16 personnes sur le lieu de la manifestation ou à leur domicile entre le 15 et le 17 mars 2020. À certains, il leur était reproché d’avoir participé à une manifestation interdite (alors même qu’aucun arrêté d’interdiction n’avait été pris) et à d’autres une complicité d’homicide en lien avec la mort de trois personnes en marge de la manifestation. Il sera relâché quatre jours plus tard.
Arrêté·e le 23 avril 2020
Libéré·e le 27 avril 2020
Garba Dan Saley LAOUALI, membre de TLP-Niger, est arrêté et placé sous mandat de dépôt à Maradi, accusés de « diffusion d’informations de nature à troubler l’ordre public » pour le partage d’un avis de manifestation déjà en circulation sur les réseaux sociaux. Il est placé en liberté provisoire le 27 avril 2020 et risque « une peine d’emprisonnement de six (6) mois à trois (3) ans et d’un million (1.000.000) à cinq millions (5.000.000) de francs CFA d’amende » (environ 1500 à 7600€).
Arrêté·e le 02 mai 2020
Libéré·e le 30 juillet 2020
Arrêté·e le 03 juin 2020
Libéré·e le 09 juin 2020
Boureima SOUMEILA, membre de TLP-Niger, est arrêté à Say suite à un message vocal qu’il a partagé dans un groupe WhatsApp, quelqu’un de ce groupe en avait profité pour le transmettre aux autorités. Il est arrêté pour « diffusion d’informations de nature à troubler l’ordre public» et condamné le 9 juin 2020 à six mois de prison avec sursis et 20 000 francs CFA d’amende (environ 30€). Il a fait appel mais la procédure reste jusqu’aujourd’hui en cours.
Arrêté·e le 24 mars 2021
Libéré·e le 01 avril 2022
Arrêté·e le 31 mars 2021
Libéré·e le 04 avril 2021
Rhoumour Mouhamet, membre du SG/BER-SYNACEB et de Tournons La Page, a été détenu pour avoir partagé une publication dans un groupe WhatsApp dont il n'est pas l'auteur.
Arrêté·e le 05 décembre 2021
Libéré·e le 10 décembre 2021
Arrêté·e le 10 décembre 2021
Libéré·e le 13 décembre 2021
Le 10 décembre, le monde célèbre la journée internationale des droits de l’homme. Ce jour, comme chaque année, Tournons La Page Niger organise une caravane de la démocratie : une dizaine de taxis remplis de membres de TLP-Niger sillonnent la ville de Niamey pour sensibiliser les citoyens sur le respect des droits fondamentaux et les bienfaits d’un système démocratique. Les cortèges sont une activité quotidienne au Niger, une forme courante de mobilisation sociale. On voit ainsi tous les jours passer des cortèges de mariage, d’enterrement, d’invitation à un évènement, de sensibilisation à une idée, de vente d’un produit… Le cortège n’est pas soumis à la loi sur les manifestations et aucune déclaration ne doit être déposée en amont. Seul un arrêté de la ville qui interdit les cortèges un jour en particulier peut empêcher que l’activité soit menée.
Mais ce jour-là, aucun arrêté n’avait été pris. La caravane est pourtant interceptée et 14 membres de TLP-Niger (dont des journalistes et taximans) sont arrêtés et amenés au commissariat central de Niamey. Au même moment, des policiers en civil arrêtent avec violence Mathieu POURCHIER, chargé de projet d’Agir ensemble pour les droits humains et chargé de Protection et de Plaidoyer de Tournons La Page alors qu’il circulait en moto ailleurs dans la ville. Dans la soirée, neuf membres de TLP-Niger sont libérés et les quatre restants - Armadan MOUSSA, Biliyaminou IDI, Moubarak HABOU, Hima HAMANI - ainsi que Mathieu POURCHIER sont placés en garde à vue au commissariat central pour « attroupement illégal ». Devant la gravité du symbole de cette arrestation en ce jour commémoratif, Clément Nyaletsossi VOULE, Rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et d’association alors en mission dans le pays, est venu rencontrer les prisonniers dans leurs cellules. Ils resteront enfermés pendant 60 heures avant d’être mis en liberté provisoire au petit matin du 13 décembre 2021, suite notamment à une forte mobilisation internationale et nationale. Les charges à leur encontre seront abandonnées le 16 décembre 2021.
Arrêté·e le 10 décembre 2021
Libéré·e le 13 décembre 2021
Le 10 décembre, le monde célèbre la journée internationale des droits de l’homme. Ce jour, comme chaque année, Tournons La Page Niger organise une caravane de la démocratie : une dizaine de taxis remplis de membres de TLP-Niger sillonnent la ville de Niamey pour sensibiliser les citoyens sur le respect des droits fondamentaux et les bienfaits d’un système démocratique. Les cortèges sont une activité quotidienne au Niger, une forme courante de mobilisation sociale. On voit ainsi tous les jours passer des cortèges de mariage, d’enterrement, d’invitation à un évènement, de sensibilisation à une idée, de vente d’un produit… Le cortège n’est pas soumis à la loi sur les manifestations et aucune déclaration ne doit être déposée en amont. Seul un arrêté de la ville qui interdit les cortèges un jour en particulier peut empêcher que l’activité soit menée.
Mais ce jour-là, aucun arrêté n’avait été pris. La caravane est pourtant interceptée et 14 membres de TLP-Niger (dont des journalistes et taximans) sont arrêtés et amenés au commissariat central de Niamey. Au même moment, des policiers en civil arrêtent avec violence Mathieu POURCHIER, chargé de projet d’Agir ensemble pour les droits humains et chargé de Protection et de Plaidoyer de Tournons La Page alors qu’il circulait en moto ailleurs dans la ville. Dans la soirée, neuf membres de TLP-Niger sont libérés et les quatre restants - Armadan MOUSSA, Biliyaminou IDI, Moubarak HABOU, Hima HAMANI - ainsi que Mathieu POURCHIER sont placés en garde à vue au commissariat central pour « attroupement illégal ». Devant la gravité du symbole de cette arrestation en ce jour commémoratif, Clément Nyaletsossi VOULE, Rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et d’association alors en mission dans le pays, est venu rencontrer les prisonniers dans leurs cellules. Ils resteront enfermés pendant 60 heures avant d’être mis en liberté provisoire au petit matin du 13 décembre 2021, suite notamment à une forte mobilisation internationale et nationale. Les charges à leur encontre seront abandonnées le 16 décembre 2021.
Arrêté·e le 10 décembre 2021
Libéré·e le 13 décembre 2021
Le 10 décembre, le monde célèbre la journée internationale des droits de l’homme. Ce jour, comme chaque année, Tournons La Page Niger organise une caravane de la démocratie : une dizaine de taxis remplis de membres de TLP-Niger sillonnent la ville de Niamey pour sensibiliser les citoyens sur le respect des droits fondamentaux et les bienfaits d’un système démocratique. Les cortèges sont une activité quotidienne au Niger, une forme courante de mobilisation sociale. On voit ainsi tous les jours passer des cortèges de mariage, d’enterrement, d’invitation à un évènement, de sensibilisation à une idée, de vente d’un produit… Le cortège n’est pas soumis à la loi sur les manifestations et aucune déclaration ne doit être déposée en amont. Seul un arrêté de la ville qui interdit les cortèges un jour en particulier peut empêcher que l’activité soit menée.
Mais ce jour-là, aucun arrêté n’avait été pris. La caravane est pourtant interceptée et 14 membres de TLP-Niger (dont des journalistes et taximans) sont arrêtés et amenés au commissariat central de Niamey. Au même moment, des policiers en civil arrêtent avec violence Mathieu POURCHIER, chargé de projet d’Agir ensemble pour les droits humains et chargé de Protection et de Plaidoyer de Tournons La Page alors qu’il circulait en moto ailleurs dans la ville. Dans la soirée, neuf membres de TLP-Niger sont libérés et les quatre restants - Armadan MOUSSA, Biliyaminou IDI, Moubarak HABOU, Hima HAMANI - ainsi que Mathieu POURCHIER sont placés en garde à vue au commissariat central pour « attroupement illégal ». Devant la gravité du symbole de cette arrestation en ce jour commémoratif, Clément Nyaletsossi VOULE, Rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et d’association alors en mission dans le pays, est venu rencontrer les prisonniers dans leurs cellules. Ils resteront enfermés pendant 60 heures avant d’être mis en liberté provisoire au petit matin du 13 décembre 2021, suite notamment à une forte mobilisation internationale et nationale. Les charges à leur encontre seront abandonnées le 16 décembre 2021.
Arrêté·e le 10 décembre 2021
Libéré·e le 13 décembre 2021
Le 10 décembre, le monde célèbre la journée internationale des droits de l’homme. Ce jour, comme chaque année, Tournons La Page Niger organise une caravane de la démocratie : une dizaine de taxis remplis de membres de TLP-Niger sillonnent la ville de Niamey pour sensibiliser les citoyens sur le respect des droits fondamentaux et les bienfaits d’un système démocratique. Les cortèges sont une activité quotidienne au Niger, une forme courante de mobilisation sociale. On voit ainsi tous les jours passer des cortèges de mariage, d’enterrement, d’invitation à un évènement, de sensibilisation à une idée, de vente d’un produit… Le cortège n’est pas soumis à la loi sur les manifestations et aucune déclaration ne doit être déposée en amont. Seul un arrêté de la ville qui interdit les cortèges un jour en particulier peut empêcher que l’activité soit menée.
Mais ce jour-là, aucun arrêté n’avait été pris. La caravane est pourtant interceptée et 14 membres de TLP-Niger (dont des journalistes et taximans) sont arrêtés et amenés au commissariat central de Niamey. Au même moment, des policiers en civil arrêtent avec violence Mathieu POURCHIER, chargé de projet d’Agir ensemble pour les droits humains et chargé de Protection et de Plaidoyer de Tournons La Page alors qu’il circulait en moto ailleurs dans la ville. Dans la soirée, neuf membres de TLP-Niger sont libérés et les quatre restants - Armadan MOUSSA, Biliyaminou IDI, Moubarak HABOU, Hima HAMANI - ainsi que Mathieu POURCHIER sont placés en garde à vue au commissariat central pour « attroupement illégal ». Devant la gravité du symbole de cette arrestation en ce jour commémoratif, Clément Nyaletsossi VOULE, Rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et d’association alors en mission dans le pays, est venu rencontrer les prisonniers dans leurs cellules. Ils resteront enfermés pendant 60 heures avant d’être mis en liberté provisoire au petit matin du 13 décembre 2021, suite notamment à une forte mobilisation internationale et nationale. Les charges à leur encontre seront abandonnées le 16 décembre 2021.
Arrêté·e le 10 décembre 2021
Libéré·e le 13 décembre 2021
Le 10 décembre, le monde célèbre la journée internationale des droits de l’homme. Ce jour, comme chaque année, Tournons La Page Niger organise une caravane de la démocratie : une dizaine de taxis remplis de membres de TLP-Niger sillonnent la ville de Niamey pour sensibiliser les citoyens sur le respect des droits fondamentaux et les bienfaits d’un système démocratique. Les cortèges sont une activité quotidienne au Niger, une forme courante de mobilisation sociale. On voit ainsi tous les jours passer des cortèges de mariage, d’enterrement, d’invitation à un évènement, de sensibilisation à une idée, de vente d’un produit… Le cortège n’est pas soumis à la loi sur les manifestations et aucune déclaration ne doit être déposée en amont. Seul un arrêté de la ville qui interdit les cortèges un jour en particulier peut empêcher que l’activité soit menée.
Mais ce jour-là, aucun arrêté n’avait été pris. La caravane est pourtant interceptée et 14 membres de TLP-Niger (dont des journalistes et taximans) sont arrêtés et amenés au commissariat central de Niamey. Au même moment, des policiers en civil arrêtent avec violence Mathieu POURCHIER, chargé de projet d’Agir ensemble pour les droits humains et chargé de Protection et de Plaidoyer de Tournons La Page alors qu’il circulait en moto ailleurs dans la ville. Dans la soirée, neuf membres de TLP-Niger sont libérés et les quatre restants - Armadan MOUSSA, Biliyaminou IDI, Moubarak HABOU, Hima HAMANI - ainsi que Mathieu POURCHIER sont placés en garde à vue au commissariat central pour « attroupement illégal ». Devant la gravité du symbole de cette arrestation en ce jour commémoratif, Clément Nyaletsossi VOULE, Rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et d’association alors en mission dans le pays, est venu rencontrer les prisonniers dans leurs cellules. Ils resteront enfermés pendant 60 heures avant d’être mis en liberté provisoire au petit matin du 13 décembre 2021, suite notamment à une forte mobilisation internationale et nationale. Les charges à leur encontre seront abandonnées le 16 décembre 2021.
Arrêté·e le 10 mars 2022
Libéré·e le 12 mars 2022
Arrêté·e le 27 mai 2022
Libéré·e le 07 juin 2022
Arrêté·e le 03 octobre 2022
Toujours en prison
Le 13 septembre 2022, Abdoulaye ANAWAR, membre de TLP Niger et promoteur du Web TV Wangari, a publié sur son compte Facebook un récit dans lequel il interpella une femme pour un acte d'incivisme/ Il sera interpellé le 3 octobre 2022 puis placé à la prison civile de Niamey suite à la plainte de la dite femme.
Arrêté·e le 25 novembre 2019
Toujours en prison
Arrêté·e le 11 décembre 2021
Libéré·e le 20 décembre 2021
KATAKOU Yao Kouma alias Fovi, né le 05 décembre 1985 à Lomé (Togo), est membre fondateur de Tournons La Page Togo (TLP Togo) en charge du volet mobilisation et est une personne à mobilité réduite sévère.
Le samedi 11 décembre 2021, aux environs de 11 heures du matin, une escouade de la gendarmerie nationale comprenant des hommes lourdement armés et cagoulés, tous venus à bord de plusieurs véhicules dont certains portaient les inscriptions de la gendarmerie nationale, ont bouclé tout le quartier résidentiel de Fovi KATAKOU. Ils y ont brutalement fait irruption, ont méticuleusement perquisitionné le domicile et procédé à l’arrestation de l’activiste pro-démocratie, en tout illégalité, en prenant soin d’emporter tous les instruments de sonorisation servant aux activités de mobilisation et de sensibilisation, des livres et des cartons contenant des t-shirts. Fovi Katakou est connu pour être très actif sur les réseaux sociaux en faveur de l'état de droit et de la démocratie au Togo. Cette arrestation fait d'ailleurs suite à l'une de ses publications sur Facebook où il interpelle les étudiants, les militaires, les religieux et les artistes en ces termes : « personne n'est à l'abri du contrôle social du clan Gnassingbé. Sortons de l'illusion qu'il y a un échappatoire possible. Arrêtons de penser que ça ne peut arriver qu'aux autres. Personne n'est en sécurité dans ce pays... ».
Conduit à une destination initialement inconnue, on aura des nouvelles de Fovi, quelques heures plus tard, au Service Central de Recherches et d’Investigations Criminels (SCRIC) où il a été auditionné tard dans la soirée du samedi et dans la matinée du dimanche 12 décembre 2021.
A l’issue de son audition, il a été retenu contre lui comme chefs d’accusation, « apologie de crime » ; « délit et incitation à la révolte ». Chefs d’accusation sur la base de laquelle un mandat de dépôt a été délivré à son encontre. Il a donc été déposé le 14 décembre 2021 à la prison civile de Lomé, dans des conditions extrêmement difficiles, ce milieu carcéral de Lomé ne disposant pas d’installations pratiques en autres (toilettes et dortoirs) adaptées à l’accueil et au séjour d’une personne à mobilité réduite sévère à l’instar de Fovi Katakou obligé de dormir par terre comme les autres détenus.
Ils étaient au nombre de 45 à être mis en quarantaine dans une salle d’environ 4 mètres sur 8. Et dans cette cellule, il n’y a pas de pot sur lequel le détenu Fovi Katabou peut s’asseoir dessus pour faire ses besoins.
Le déplacement et les petits soins ont été de véritables calvaires pour Fovi Katakou lui-même et pour d’autres détenus qui ont manifesté leur bonne volonté de l’assister durant son séjour. Le Papa de Fovi Katakou a lui aussi subi la situation de son fils. Il lui rend visite en espèces «sonnantes et trébuchantes». Parfois, il lui est tout simplement interdit de voir son fils.
Suite à une assistance juridique, garantie par TLP et aussi la pression des associations et autres mouvements citoyens et politiques, Fovi Katakou a été libéré le 20 décembre 2021. A sa sortie, une prise en charge sanitaire lui a aussi été garantie.